Le Sénat français valide totalement la stratégie de l’École Hexagone
Le 6 juillet 2022, les Sénatrices et Sénateur Sophie PRIMAS, Amel GACQUERRE et Franck MONTAUGÉ ont publié un rapport d’information au nom de la commission des affaires économiques sur la souveraineté économique de la France.
Ce rapport, s’articule autour de cinq plans thématiques pour « reconstruire la souveraineté économique de la France et de l’Europe ». Le 3ème thème du rapport envisage la souveraineté par l’investissement dans les compétences et les métiers de demain (pages 150-183).
Dans son développement, les auteurs du rapport évoquent différentes pistes de travail pour former aux métiers du Cloud en développant, par exemple, l’offre de certifications professionnelles enregistrées auprès de France Compétences par les acteurs français. Les américains Microsoft et Amazon Web Services ont déjà référencés plusieurs formations certifantes, auprès de l’autorité de régulation de la formation professionnelle, ce qui permet aux bénéficiaires et entreprises d’obtenir une prise en charge des coûts de formation. Cette proposition du Sénat rejoint les travaux de l’École Hexagone au sein du GINUM, où nous travaillons pour proposer un label « Souveraineté numérique » d’ici la fin de l’année 2022, entre autres sur le volet formation, en lien étroit avec les éditeurs de logiciels et industriels franco-européens tels Stormshield et Outscale pour ne citer qu’eux.
Le rapport d’information sénatorial conclue cette partie sur les compétences « Afin de limiter l’influence des Gafam sur l’offre de compétences des jeunes diplômés et professionnels, il est indispensable de compléter les offres nationales de formation initiale et continue permettant d’acquérir les connaissances théoriques, techniques et méthodologiques suffisantes pour travailler sur une large gamme de réseaux et de systèmes d’information, pour le compte d’entreprises comme pour celui des pouvoirs publics. ». Cette préconisation rejoint intégralement la position de l’École Hexagone qui depuis sa création milite pour une souveraineté numérique dès la formation initiale (études post-Baccalauréat).
Par ailleurs, les auteurs proposent également l’octroi de crédits Cloud aux start-up, par les acteurs français comme Outscale, Scaleway, OVH, etc. sur le même modèle mis en place avec succès par les fournisseurs américains. Sébastien DHÉRINES, Président de l’École Hexagone, pointait dans une précédente tribune publiée dans Le Figaro cette pression des GAFAM, « La startup se développe avec les services du provider. Une fois la période de gratuité terminée, elle en devient captive, la réversibilité étant difficile dans la mesure où les priorités sont ailleurs. Si cette jeune pousse fait une levée de fonds d’un million d’euros, on peut estimer que 5 à 20 % est capté par un acteur du cloud américain. ».